Участь Сергія Самойлова, директора молодіжних програм AISP/SPIA, засновника міжнародних проектів «Школа миру» та «Юний Миротворець», Голови правління ГО «Об"єднання миротворців ООН» у пам"ятних заходах, присвячених миротворцям, загиблим у міджнародних операціях.
FR.
Le 6 avril 2025, la délégation AISP/SPIA Belgique a visité les événements commémoratifs dans la ville de Rochefort. La délégation était conduite par Christian Delgoff, secrétaire général de SERVIO, vice-président de ResVetMar, Tibor Albert, vice-président pour l'Europe occidentale de l'Association internationale des Casques bleus des Nations Unies « Soldats de la paix » (AISP-SPIA), Serhii Samoilov, directeur des programmes jeunesse de l'AISP/SPIA, fondateur des projets internationaux « École de la paix » et « Jeune Faiseurs de la paix », et Robert Rampelberg, membre du conseil d'administration de ResVetMar.
En avril 1994, une tragédie s'est produite au Rwanda, faisant dix morts parmi les Casques bleus belges. Suite à l'assassinat du président rwandais Juvénal Habyarimana le 6 avril 1994, la Première ministre Agathe Uwilingiyimana prévoyait de s'adresser à la nation pour lancer un appel au calme. Dix Casques bleus du 2e bataillon commando Flavin de la Mission des Nations Unies pour l'assistance au Rwanda (MINUAR) ont été envoyés pour la protéger. Cependant, le 7 avril 1994, ils ont été capturés par des soldats de la Garde présidentielle, emmené dans un camp à Kigali et sauvagement assassiné. Ces événements ont conduit la Belgique à retirer ses troupes de la MINUAR, ce qui, selon certains analystes, a contribué à l'escalade du génocide rwandais. Des monuments commémoratifs ont été érigés en Belgique pour les soldats de la paix tombés au combat, dont un à Rochefort. Ce monument rappelle les sacrifices consentis par les soldats belges au nom de la paix. En 2007, un tribunal belge a reconnu l'ancien major de l'armée rwandaise Bernard Ntuyahaga coupable du meurtre de dix soldats de la paix belges et l'a condamné à 20 ans de prison. Ces événements soulignent la complexité et le danger des missions de maintien de la paix, ainsi que la nécessité d'une planification et d'un soutien minutieux pour garantir la sécurité des soldats de la paix et l'efficacité de leurs opérations. Souvenons-nous d'eux, un par un : les caporaux Stéphane Lhoir, Bruno Bassine, Marc Uyttebroeck, Christophe Dupont, Alain Debatty, Bruno Meaux, Christophe Plescia, Louis Renwa, le sergent-chef Yannick Leroy et le lieutenant Thierry Lotin, afin que leur sacrifice ne soit jamais oublié.
Proches et collègues, représentants de la mairie de Rochefort, milieux publics et patriotiques, militaires d'active et vétérans, élèves et enseignants du secondaire se sont réunis pour honorer la mémoire de ceux qui ont donné leur vie au nom de la paix.
Ces évolutions mettent en évidence la complexité et le danger des missions de maintien de la paix ainsi que la nécessité d’une planification et d’un soutien minutieux pour garantir la sécurité des soldats de la paix et l’efficacité de leurs opérations.